Internet regorge de photographies et une simple requête sur un moteur de recherche permet de trouver de nombreux résultats illustrés sur n’importe quel thème. Cependant, toutes ces photos ne sont pas forcément de bonne qualité et, surtout, elles ne peuvent pas être utilisées librement pour n’importe quel usage (à moins qu’une licence explicite le permette).
Toute photo est la propriété de son auteur, qu’il s’agisse d’un professionnel ou de monsieur / madame tout le monde. C’est ce qui s’appelle le droit d’auteur. Il est destiné à protéger le travail des créateurs, quelque soit leur forme d’expression artistique ou littéraire. Pour pouvoir l’utiliser, il faut obtenir son autorisation ou acquérir une licence d’utilisation. Différents types de licences existent. Selon les usages que l’on souhaite faire des images choisies, par exemple à titre personnel ou public, ces licences prévoient les clauses qui s’appliquent. Elles peuvent aussi parfois être limitées dans le temps.
Une exception…
L’exception à cette règle est celle du domaine public. Après plusieurs décennies (la règle peut différer d’un pays à l’autre et le calcul peut être basé sur la date de création de l’œuvre ou sur la date du décès du créateur), les œuvres artistiques et culturelles “tombent” dans le domaine public. C’est-à-dire qu’un extrait de roman, un poème, une illustration de bande dessinée, la représentation d’une peinture, la reproduction d’une gravure, une illustration graphique ou une photographie peuvent êtres utilisées librement, sans redevance, sans paiement de droits à l’auteur.
A l’heure de la digitalisation, pour faciliter l’accès aux œuvres du domaine public, certains musées développent des catalogues en ligne avec des photos de plus ou moins bonne qualité des chefs d’œuvre qu’ils abritent.
De grands musées américains ont une avance importante dans ce domaine, mais plusieurs initiatives de ce type ont vu le jour en France et en Europe au cours de ces dernières années. Le Rijksmuseum d’Amsterdam a, quant à lui, été précurseur dans cette approche démocratique de l’art, à travers son Rijks studio.
Quand acheter des photographies libres de droit ?
Si tout le monde peut aujourd’hui photographier aisément tout ce qu’il voit grâce aux smartphones et autres appareils photo numériques de poche, toujours plus performants, force est de constater que la majorité de ces images n’ont pas la qualité nécessaire pour être rendues publiques au-delà d’un cercle restreint familial et amical (cadrage, gestion de la lumière, netteté, etc.).
Si la photographie est destinée à être publiée et que l’auteur de la publication ne dispose pas des illustrations qu’il souhaite y faire figurer, il aura souvent recours à une banque d’images.
L’auteur d’un blog ou d’un article de presse a besoin de compléter son texte par des photos pour attirer l’attention du lecteur. Il n’a pas toujours la possibilité de réaliser lui-même les clichés dont il a besoin. Il pourra alors sélectionner une image dans une base de données de stock. Celles-ci fournissent un vaste choix en fonction des thématiques recherchées (sport, environnement, industrie, animaux, technologies, société, patrimoine, cuisine…).
L’auteur ou l’éditeur d’un livre pourra également avoir recours à ces banques de photos pour créer une couverture attrayante ou pour illustrer le propos de l’ouvrage dans le corps du texte. Et ce quelque soit la forme sous laquelle le livre est publié (imprimé ou digital).
Il en va de même pour les besoins de création de produits illustrés et campagnes publicitaires : publicité sur les réseaux sociaux, sites web, packaging d’un objet ou produit alimentaire, affiche, marque-page ou brochure… Dans tous ces cas, qui amèneront la publication ou le produit à être vu, potentiellement, par tous, l’utilisation d’images libres de droits est une alternative adéquate.
Les illustrations sont proposées par des professionnels de l’image ou des amateurs expérimentés, des photographes et des graphistes notamment. La sélection, selon des critères techniques et esthétiques, qui est opérée par la plateforme de stock, assure la qualité des photographies achetées.
Elles sont proposées à petit prix et donc accessibles à beaucoup de monde. Elles peuvent aussi être téléchargées immédiatement. En outre, le client ne paie qu’une fois l’image choisie et il peut l’utiliser dans plusieurs publications.
Auparavant limitées aux photographies et illustrations vectorielles, les licences libres de droit se sont maintenant ouvertes également aux vidéos.
Mais elles sont évidemment plus impersonnelles que des photos réalisées à la demande, par un photographe, dans le cadre particulier d’un événement ou d’une entreprise, et destinées à communiquer sur leur identité, leur marque.
Le choix de recourir au service d’un photographe ou à une banque d’images dépendra donc des moyens et des attentes du client.
Pour retrouver mes photographies libres de droit, c’est ici. Vous pouvez évidemment faire appel à moi également pour des séances et reportages photos.