La photographie de rue : place à la spontanéité

La street photography ou photographie de rue est une catégorie de la pratique photographique. Elle nécessite d’observer attentivement son environnement afin d’appuyer rapidement sur le déclencheur au moment où un sujet intéressant se présente.

Elle ne propose, en principe, que des photographie non mises en scène, sur lesquelles des personnes sont présentes. Il peut s’agir d’une présence directe ou indirecte, par exemple à travers leur ombre ou seulement une partie du corps, ou un objet abandonné par quelqu’un. Ce denier exemple peut même être issu d’un contexte complètement abandonné (vieille usine, intérieur d’une habitation abandonnée, rue déserte dans un quartier abandonné ou un village fantôme…). Lorsque le lieu photographié est totalement abandonné, on parle alors d’urbex, une autre tendance de la photographie.

Pour revenir à notre thème initial, ces images de street photography peuvent être prises dans l’espace public, en extérieur ou en intérieur (rue et places, mais aussi transports en communs, plage, parc, musée, événement, plaine de jeux, etc.). Le noir et blanc est très prisé par les adeptes de la photographie de rue, mais la couleur y a aussi sa place.

Une personne anonyme est donc photographiée alors qu’elle réalise une activité (promenade urbaine, musique, sport, loisir, shopping, visite guidée, pause, attente, etc.). Ces images racontent des histoires (storytelling). Elles ont également une dimension documentaire. Par exemple, les photos prises depuis mars 2020 illustrent souvent des gens portant un masque. Elles participent à documenter la période pandémique du covid-19.

Un aspect artistique, esthétique peut parfois être ajouté au sujet principal. Il peut être obtenu notamment en jouant avec la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle (et bien sûr les ombres… qui n’existeraient pas sans lumière !).

Si un léger recadrage et/ou une légère amélioration du contraste peuvent être réalisés sur ces photos, il n’y a pas d’autres retouches à envisager. Les images doivent être les plus naturelles possibles. Elles traduisent ce que le photographe a vu et a eu envie de partager avec les spectateurs.

Ce type de photographique peut donc être pratiqué un peu partout et à tout moment, de jour comme de nuit. Cela constitue un entrainement idéal pour tous les photographes, qu’ils soient professionnels ou amateurs. La photographie de rue permet une bonne maitrise de son boîtier. Elle est d’ailleurs particulièrement à la mode depuis quelques années, notamment en raison de l’essor des réseaux sociaux, qui permettent un partage rapide de ses images. Pourtant, cette pratique n’est pas nouvelle, puisqu’elle existe depuis les années 1950′. L’un des représentants les plus célèbres de ce courant photographique est le français Henri Cartier-Bresson.

Voici, ci-dessous, un aperçu de mes sorties “street photography” d’avril.

Vous pouvez également trouver un plus large éventail de mes photos sur cette thématique de photographie de rue dans le portfolio.

Et pour se former à la photographie de rue, c’est par ici 🙂

Sur ces derniers exemples, la présence humaine est suggérée, seulement à travers des objets abandonnés

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